EN MODE CRÉATION

 

D’origine française, Célia Laguitton arrive au Québec il y a quelques années. Elle se passionne très tôt pour le métier de comédienne. Son premier souvenir, très marquant, remonte à l’âge de cinq ans, alors qu’un professeur de théâtre se présente en classe pour monter avec les petits écoliers une pièce de théâtre.

C’est là, dans le rôle d’une sirène, que naît son amour de la comédie. Mais c’est également à cette occasion qu’elle apprend, sur le tas, l’art de l’improvisation : « Comme le changement de décor a été un peu plus long que prévu et que je ne voyais pas les autres arriver, j’ai dû simplement improviser ! »

Cet événement inspire la petite Célia : « actrice comique », répondra-t-elle par la suite à la fameuse question « Qu’aimerais-tu faire plus tard ? »

 

L’INSPIRATION

 

Avant de devenir comédienne, elle passe par d’autres chemins. Elle étudie le droit pendant six ans, domaine qui lui enseigne à faire preuve de persévérance et de rigueur pour accomplir son travail. Toutefois, le désir de devenir comédienne brûle en elle : « À un moment donné, c’était plus fort que moi : il fallait que je me réalise comme comédienne. » Ainsi, à l’âge 33 ans, elle décide de faire le saut. Au risque de déplaire à certains proches qui souhaitaient la voir devenir une grande avocate, elle décide de réaliser son rêve de toujours.

 

QUAND LA PERSÉVÉRANCE EST MOTIVÉE PAR LA PASSION

 

Elle étudie dans un conservatoire d’art dramatique à Paris et suit de multiples formations en théâtre une fois arrivée à Montréal. Elle étudie en outre sous la tutelle de Danielle Fichaud, formatrice d’acteurs. Pour faire le saut en toute confiance, elle passe par le Carrefour des arts de la scène et de l’entrepreneuriat (CASE).

Accueillie en résidence au Bain Mathieu en septembre 2016, elle réunit des artistes. En novembre 2016, ils présentent Ton corps t’appartient-il? , spectacle qu’ils ont créé autour d’un thème bouillonnant d’actualité. Le spectacle est présenté à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord et à la Maison de la culture Villeray. Ton corps t’appartient-il ? sa été présenté le 12 mai dernier dans le cadre du Festival Vue sur la Relève. Le spectacle sera également présenté le 17 novembre prochain à 19 h 30 au Centre culturel Le Chenail de Hawkesbury.

Par ailleurs, le milieu dans lequelle elle grandit lui procure un sens de la persévérance fort utile à son travail artistique. Cette qualité l’aidera à affronter les défis professionnels qu’elle aura à relever : « Chaque défi nourrit ma créativité, dit-elle. En effet, il s’agit d’occasions de franchir une étape et de pousser ma démarche encore plus loin. En fait, je dirais que les défis sont des cadeaux. » Cette détermination l’aura menée à bon port : Sa compagnie Minuit moins une Théatre est lauréate du concours Parcours Scène. Un an plus tard, elle obtient sa première bourse de soutien, ce qui lui donne des ailes pour la suite des choses.

 

UNE TROUPE CRÉATIVE, INNOVANTE ET AUDACIEUSE

 

Minuit moins une Théâtre « défend un théâtre engagé et indiscipliné qui vient toucher et ébranler le public, l’inciter à la réflexion et à la prise de position ». Sa vision à long terme de la compagnie est sans équivoque : une troupe créative, innovante et audacieuse au sein de laquelle une multitude d’artistes collaborent aussi bien ici qu’à l’international.

La troupe désire également se rapprocher du public. En effet, elle cherche à le comprendre, à échanger et à débattre avec lui de sujets brûlants d’actualité, comme elle l’a fait au cours de Ton corps t’appartient-il ? Cette interaction avec le public, la troupe la juge essentielle. Les réussites de Célia lui font comprendre que pour réaliser ses rêves, il n’est pas nécessaire de se battre comme un diable. Il importe plutôt de poser des intentions claires et d’avoir une vision précise de ses objectifs.

 

EN TANT QU’ARTISTE, ON DEVRAIT TOUS POUVOIR VIVRE DE NOTRE ART

 

Aux artistes désireux de réaliser leurs rêves, elle suggère de foncer et de faire fi des commentaires dissuasifs : « Si quelque chose brûle en nous, il ne faut pas l’étouffer parce qu’on entend dire que c’est difficile à réaliser # nevergiveup . Elle suggère également, comme le lui a appris le CASE, d’allier créativité artistique et sens des affaires. Après tout, qui dit artiste dit souvent show business . C’est en pratiquant assidûment son art qu’elle a acquis, avec les années, la confiance pour se lancer. Pour dompter le trac avant de monter sur scène, son équipe et elle se mettent dans un état d’esprit bien précis: « Soucions-nous d’aimer le public et d’être généreux dans notre jeu, cela nous fera oublier notre trac. Ne nous soucions plus d’être bons, soucions-nous de notre auditoire. Ça change complètement la dynamique ».

Inscrite à la plateforme Teatricus dans le répertoire Artistes , Célia Laguitton estime utile de pouvoir disposer de nombreux moyens, numériques ou directs comme les 5@7 Teatricus, de rencontrer une panoplie d’artistes inspirants et de collaborer avec eux. De plus, la confection de fiches complètes sur la plateforme fournit une visibilité supplémentaire aux artistes. Il ne reste plus qu’à montrer aux grands médias que Teatricus est un intermédiaire idéal pour rencontrer des artistes de talent.

 

Rédaction : Gianmarco Muia
Entrevue & crédits photos: Nidesco

 

Pour lire et/ou télécharger l’article en PDF, cliquez sur le lien suivant :

Célia Laguitton (pdf)

Visiter le profil de Célia Laquitton

 

 

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