LE CINÉ AU RENDEZ-VOUS

 

À l’occasion de la conférence de presse de la troisième édition de son Festival, Courts d’un soir présente et dévoile en exclusivité sa Sélection Officielle, sa Sélection Parallèle ainsi que sa toute première publicité télévisée. Teatricus s’est entretenu avec Valentin Verrier, cofondateur et organisateur du Festival Courts d’un soir.

Courts d’un soir est résolu à faire briller la relève cinématographique, soit les cinéastes de 21 ans et moins et ceux qui produisent des films scolaires (au secondaire et au Cégep). Conscient qu’il s’agit là des réalisateurs de demain, Valentin Verrier affirme que le Festival donne l’occasion à ces derniers de mettre un pied à l’étrier : « C’est souvent difficile pour des enfants ou des adolescents de savoir quoi faire de leurs films, la plupart de ceux-ci n’obtenant que quelques vues au fin fond de YouTube, ensevelis par l’avalanche de contenu qui déferle sur notre époque. Donc, pouvoir diffuser les films de ces jeunes au cours d’un événement avec des règles, un jury digne de ce nom et de la publicité, et courir la chance de gagner un prix pour aller plus loin se révèle extrêmement important. De plus, ce genre d’événement structure ces jeunes en vue d’un apprentissage véritable. »

 

AU SERVICE DES ARTISTES DE LA SCÈNE

 

Il y a fort à parier que plus les jeunes cinéastes se familiariseront rapidement avec les techniques authentiques de l’industrie et son fonctionnement, plus ils se démarqueront et plus leurs films seront vus : « Un début dans un festival se veut souvent un bon départ pour la suite, car ces jeunes en viennent à comprendre le fonctionnement de ces événements, le processus de soumission des films et ainsi de suite. À l’heure actuelle, la plupart des cinéastes qui nous envoient leurs films utilisent les plateformes de soumission pour la première fois. Mais une fois cette étape terminée, ils sauront fouiller sur les plateformes pour trouver d’autres festivals. Courts d’un soir est honoré de leur donner ce genre de visibilité, et surtout de leur permettre d’être évalués par un jury professionnel. » En ce qui concerne le jury de cette année, c’est Marianne Fortier et Anthony Therrien qui vont sélectionner le meilleur cinéaste en herbe, que Courts d’un soir espère de tout cœur recevoir d’ici quelques années en Sélection Officielle des films, de découvrir les sujets qui leur tiennent à cœur ou ceux qui les angoissent ! », s’émerveille Valentin Verrier.

 

LE PROCESSUS DE SÉLECTION

 

Les jeunes cinéastes de moins de 21 ans peuvent envoyer leurs films de moins de 15 minutes (c’est la règle !) gratuitement à Courts d’un soir. L’équipe les visionne ensuite tous (oui, tous !) et procède à une sélection totalisant environ 1 h 15 de métrage : « Les films ont tous de bonnes chances d’être sélectionnés, même si nous en recevons de plus en plus. Cette année, 30 % des films soumis à Courts d’un soir sont destinés à Cinéastes en herbe, soit plus de 100 films parmi les 350 que nous avons reçus, ce qui se veut une très grande proportion. Et ces quelque 100 films nous proviennent des quatre coins du monde ! C’est ahurissant de voir des enfants de tout un tas de pays faire des films, de découvrir les sujets qui leur tiennent à cœur ou ceux qui les angoissent ! », s’émerveille Valentin Verrier. Et s’il est un conseil que ce dernier pourrait donner à ces jeunes, c’est de se pencher sur les sujets qui leur plaisent et de s’amuser. Ils n’ont pas à avoir peur d’envoyer leurs films, car l’équipe de Courts d’un soir en présente de tout genre. De plus, l’organisme fait preuve d’une grande bienveillance : « Nous ne nous attendons évidemment pas à recevoir des œuvres du calibre de la Compétition Officielle. Notre jugement n’est évidemment pas aussi acéré qu’à l’occasion de cette dernière, et par conséquent, nous laissons passer plus de choses et faisons preuve de beaucoup d’indulgence. Ce que nous voulons montrer à ces jeunes, c’est que leurs films peuvent être diffusés dans un festival, et que des événements de ce genre peuvent donner un coup de pouce à leur carrière cinématographique. Il ne faut donc pas hésiter à nous les envoyer. C’est gratuit, donc pas d’excuses ! Nous les regardons avec plaisir ! »

 

LE FESTIVAL AU COEUR DE BEAUX SUCCÈS

 

Le Festival Courts d’un soir impressionne par sa capacité à propulser de jeunes cinéastes et par le succès national et international de plusieurs des films qu’il a présentés. Par exemple, Annie Thao Vy Nguyen, lauréate du Prix Cinéastes en herbe de la 2e édition avec Fenêtres, en a rajouté en réalisant Bertrand est en amour, le nouveau film qu’elle revient présenter au Festival. En fait, tous les films qui ont gagné l’année dernière ont fait du chemin. Prenons l’exemple de La pureté de l’enfance, de Zviane, qui a remporté le Prix du meilleur Très Court et du meilleur film québécois remis par Ciné Tapis Rouge. Aujourd’hui, ce film est sélectionné pour l’Iris du meilleur court métrage d’animation. Autre exemple : May Day, le film belge réalisé par Fedrik De Beul et Olivier Magis qui a remporté le Prix du Jury et le Prix du Public, fait le tour du monde. Valentin Verrier s’en réjouit : « C’est super, car ces films-là sont passés par chez nous quasiment en début de vie, et là, nous les voyons continuer leur petit bonhomme de chemin au Québec, au Canada, et dans le monde entier. Nous les suivons avec grand intérêt ! »

 

DES PARTENARIATS FRUCTUEUX

 

Le Festival Courts d’un soir a su établir des partenariats féconds avec de nombreux acteurs de l’industrie culturelle : « Nous avons des partenaires historiques, qui nous ont soutenus depuis le début. On pense à Teatricus, à Royal Photo, à Spira, à Trophée Artistic, à l’ARRQ, au Square Banque Nationale ainsi qu’à la BAnQ, qui nous accueille pour la conférence de presse. À ceux-ci s’ajoutent de nouveaux partenaires comme Unis TV, du groupe TV5, qui cette année nous a donné la chance de réaliser une première publicité télévisée. Nous espérons pousser ces partenariats plus loin pour donner encore davantage de visibilité aux jeunes et leur permettre d’apprendre encore plus de choses grâce au Festival. », souhaite Valentin Verrier.

 

Rédaction : Gianmarco Muia
Entrevue & crédits photos: Nidesco

 

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